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A Lyon, dernière manif avant les vacances contre la politique d’Emmanuel Macron

[Article mis à jour régulièrement] Après une mobilisation à la baisse des fonctionnaires le 22 mai dernier, c’est une nouvelle journée d’action nationale interprofessionnelle qui était au programme de ce jeudi 28 juin. A Lyon, une manifestation est partie vers les 12h de la place Beraudier (gare Part-Dieu) pour rallier la Place Bellecour.

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La tête de la manf interpro du 28 juin à Lyon était tenue par la CGT cheminots. PP/Rue89Lyon

La tête du cortège était principalement tenue par les cheminots encartés à la CGT.

La tête du cortège était principalement tenue par les cheminots syndiqués à la CGT. Cette dernière manif interpro avant les vacances d’été n’a pas réussi à l’intersyndicale. Malgré la présence nouvelle de Force Ouvrière, la CGT annonce 5 000 participants à sa manifestation, quand la police évoque le chiffre de 2 200 personnes. Environ deux fois moins que lors de la dernière journée de mobilisation de la fonction publique.

Intersyndicale et appel à la « convergence des luttes »

Alors que la « convergence des luttes » n’est pas franchement au rendez-vous malgré plusieurs rendez-vous labellisés ainsi (lire ici et ), la CGT a remis à l’agenda cette « convergence » mais sans la nommer.

Dans son communiqué d’appel à manifester, l’intersyndicale (CGT, FO, Unef, UNL, FSU et Solidaires) voulait « apporter [son] soutien aux étudiants et aux travailleurs, actifs, chômeurs ou retraités, des secteurs public comme privé, mobilisés pour la défense de leurs droits et l’aboutissement de leurs revendications ».

Parmi les « luttes » qui étaient mises en avant :

Une manifestation menée par les cheminots

Les participants appartenaient aux trois-quarst à la CGT.

Étaient présent les cégétistes de l’énergie, pour « l’organisation d’un nouveau service public de l’électricité et du gaz ». La CGT s’inquiète notamment de la vente annoncée par l’État de parts d’ENGIE. Une grève tournante a également été lancée à Enedis pour défendre « les conditions de travail et les salaires » des salariés de l’ancienne ERDF.

Bien sûr, la CGT-Cheminots, en première ligne, fournissait le gros des troupe en rassemblant près de 500 personnes. Ces derniers ont manifesté à grand renfort de pétards, fumigènes et bombes de chantier.

Cette fois-ci la banderole de tête de l’intersyndicale n’a pas été doublée par un « cortège de tête ». L’autre absent est un cortège étudiant,  bien que l’intersyndicale ait aussi appelé à manifester en soutien aux mouvements de contestation de Parcoursup.

 « Les universités sont fermées pour les vacances d’été, mais l’appel à manifestation a été relayé par des pages Facebook militantes. Des étudiants sont bien présents, mais dispersés dans les différents cortèges » expliquait Lucile, étudiante à Lyon 2.

Au-delà du soutien à ces mouvements sociaux, l’intersyndicale nouvelle mouture (avec l’arrivée de FO) entend construire « un rapport de force interprofessionnel » contre « une remise en cause de notre modèle social et républicain » menée par Emmanuel Macron.

 « Aujourd’hui on a voulu montrer qu’on est toujours fort et qu’on peut prendre la rue pour défendre le système social français » assurait sans ironie Jean-Jacques Briat, militant de Force Ouvrière. « C’était un tour de chauffe. »

L’intersyndicale a donné rendez-vous à la rentrée pour « les initiatives à prendre, dans le cadre d’une démarche unitaire la plus large possible ».


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Manifestation d'un collectif d'enseignants à Vaulx-en-Velin le mardi 5 juin 2018. ©PB/LBB/Rue89Lyon

Photo : PB/LBB/Rue89Lyon

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