Le mouvement contre Parcoursup à Lyon a véritablement débuté par le vote le 3 avril du blocage du site des quais l’université Lyon 2.
Il s’est terminé un mois et demi après, le 22 mai, par une mini-occupation toujours de Lyon, d’un jour par quelques étudiants.
Au final, la plus grande AG a réuni 1 000 personnes et les plus grands cortèges, au sein de manifs interprofessionnelles, n’ont réuni qu’environ 500 étudiants.
Bref, 50 ans après Mai 68, ce n’était pas la mobilisation des grands jours à Lyon et dans le reste de la France.
A quelques exceptions, notamment au lycée Saint-Just, les lycéens lyonnais n’ont pas débrayé et étaient les grands absents de ce mouvement.
Pas de quoi évidemment faire reculer le gouvernement sur Parcoursup dont les ratés sont régulièrement dénoncés depuis le 22 mai.
Qui sont les étudiants mobilisés contre Parcoursup ?
La seule victoire du mouvement a finalement été l’annulation des partiels à l’université Lyon 2. Maigre lot de consolation puisque les examens ont quand même eu lieu mais, pour partie, à la maison.
Ce mouvement minoritaire a été vu par le gouvernement comme étant largement noyauté par l’extrême gauche.
A Lyon, si les antifas de la Gale ont joué un rôle dans son animation, toutes les tendances de la gauche et de l’extrême gauche étaient réunies.
Nous avons ainsi rencontré, pêle-mêle, des étudiants militants de Solidaires, de l’Unef, de Génération-s, de la France insoumise, du PCF, du NPA ou encore des libertaires. Mais pas que.
De nombreux étudiants, pourtant fort actifs, se disaient proche d’aucune formation politique ou syndicat. Nombreux se sont mobilisés après l’évacuation du campus, « contre les violences policières ».
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