En Auvergne-Rhône-Alpes, 1 TER sur 20 et 1 TGV sur 10 circulait ce matin.
Cet après-midi, entre 14h et 15h entre 700 personnes et 1 200 (selon la police ou la CGT) ont manifesté de la gare Perrache à l’hôtel de Région, à Confluence.
Parmi elles, naturellement, une majorité de cheminots CGT et, dans une moindre mesure, SUD Rail, mais également un cortège de 200 étudiants mobilisés « contre la sélection à l’université » et des représentants du secteur médico-social.
Les cheminots voulaient être reçus par Laurent Wauquiez. Ils attendent toujours la réponse à leur demande d’entretien.
Devant l’hôtel de Région, les prises de parole se sont enchaînées.
Laurent Saint-Léger, le secrétaire CGT du secteur de Lyon, considérait « très positivement » le démarrage de ce mouvement :
« Il y a plus de monde dans les AG qu’en 2014 et 2016. »
Il se félicitait que la manif attire d’autres personnes que les cheminots. Mais il se refuse à parler de « convergence des luttes » :
« On ne réclame pas de solidarité mais que tout le monde se batte dans son entreprise, son hôpital ou son université ».
Ce mercredi 4 avril, pour le deuxième jour de grève de cette première « séquence » (la prochaine est prévue les 8 et 9 avril prochains), les cheminots grévistes de Lyon vont manifester de gare Perrache à la gare Saint-Paul, « contre la privatisation du rail », toujours à 14h :
« On sait depuis la signature de la convention SNCF/Région que les lignes de l’Ouest lyonnais sont les premières de la région qui ont être concernées par l’ouverture à la concurrence. Et nous sommes contre cette privatisation. »
Le « marathon des cheminots », comme les grévistes eux-mêmes le nomment, ne fait que commencer.
Mercredi, les mêmes prévisions de trafic sont annoncés par la SNCF.

Rue89Lyon est menacé ! Enquêter sur l’extrême droite, mettre notre nez dans les affaires de patrons peu scrupuleux, être une vigie des pouvoirs politiques… Depuis 14 ans, nous assurons toutes ces missions d’utilité publique pour la vie locale. Mais nos finances sont fragiles. Nous avons besoin de 30 000 euros au 16 avril pour continuer d’être ce contre-pouvoir local l’année prochaine.
En 2025, nous faisons face à trois menaces :
- Un procès-bâillon : nous allons passer au tribunal face à Jean-Michel Aulas, ex-patron de l’OL qui nous attaque en diffamation.
- Des réseaux sociaux hostiles : Facebook, X, mais aussi Google, ces plateformes invisibilisent de plus en plus les médias indépendants en ligne.
- La montée de l’extrême droite : notre travail d’enquête sur le sujet nous expose et demande des moyens. Face à Vincent Bolloré ou Pierre-Edouard Stérin qui rachètent des médias pour pousser leur idéologie mortifère, notre média indépendant est un espace de résistance.
Pour toutes ces raisons, nous avons besoin de votre soutien : abonnez-vous ou faites un don à Rue89Lyon !
Chargement des commentaires…