Dimanche, ce squat baptisé « Amphi Z » a été évacué.
Vers 16h, les pompiers sont intervenus suite à un début d’incendie dans deux chambres du quatrième étage.
Vu la proximité de la caserne (située en face du squat), le feu a été rapidement circonscrit. Mais le bâtiment a été déclaré en péril par la police présente sur place qui a évacué les 160 occupants.
Pour le moment, il n’y a pas eu d’arrêté de péril pris par les autorités.
Jusque là aucune procédure d’expulsion n’avait été enclenchée par l’actuel propriétaire, le SDMIS (Service Départemental et Métropolitain d’Incendie et de Secours).
Dimanche soir, la Ville de Villeurbanne a mis à disposition un gymnase dans ce même quartier de Cusset.
Selon la porte-parole de la préfecture du Rhône, une soixantaine de personnes y ont dormi dans la nuit de dimanche à lundi :
« Ces personnes-là feront l’objet d’un diagnostic social pour les orienter vers les bonnes structures ».
Le gymnase doit rester ouvert au moins jusqu’à ce vendredi 2 mars.
Selon une militante d’Agir Migrants, un collectif qui intervient en soutien de ce squat, de nombreux migrants ont préféré ne pas se rendre dans ce gymnase, par peur des contrôles de police. Certains ont rejoint de plus petits squats récemment ouverts.
En comptant les 60 places du gymnase villeurbannais, la préfecture du Rhône a ouvert 280 places de gymnases dans le cadre du plan grand froid activé dans la Métropole de Lyon. Selon le collectif Agir Migrants, 300 personnes migrantes dorment dans des squats.
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