Professeur à l’Université de Lausanne (Faculté des géosciences et de l’environnement), ses domaines de recherches sont la philosophie de l’environnement et du développement durable, l’évaluation des choix technologiques et des risques, le principe de précaution, le débat public et la démocratie écologique. Il est aussi vice- président de la Fondation Nicolas Hulot.
Il est l’un des invité-e-s de « La Chose Publique », un festival des idées organisé par La Villa Gilet et Res Publica, qui se décline en une série de rencontres et de débats du 16 au 25 novembre 2017.
Rue89Lyon en est partenaire et nous publions les contributions des auteurs que vous pourrez rencontrer en novembre.
En dépassant les capacités de charge de la Terre mesurées à l’aune de l’empreinte écologique, ou en franchissant (pour considérer une autre batterie d’indicateurs globaux) les limites planétaires, nous agissons comme si nous disposions d’une autre planète – comme si Mars s’apprêtait à nous accueillir.
Or, nous ne fuirons pas sur Mars. L’atmosphère n’y est pas respirable, elle ne nous protègerait pas des rayonnements cosmiques et, qui plus est, sa surface est plutôt chlorée. En outre, nous ne disposons ni de l’énergie ni des matériaux pour s’y rendre en masse.
Nous n’avons pas de plan B
Terraformer Mars, si tant est que ce soit possible, exigerait un temps excédant toute forme de civilisation. Nous n’avons donc pas de plan B ou de planète B et nous devrons nous résoudre à revenir à une empreinte écologique d’une planète.
Est-ce aussi horrible ? Est-ce liberticide ? Nous verrons que la réponse à ces deux questions est négative. Il est en effet possible de se donner un objectif exigeant – et comment pourrions-nous faire autrement ? – tout en ménageant des voies différentes pour y parvenir.
« Les politiques alternatives : l’écologie un enjeu global au cœur de l’Europe ? », entretien avec Dominique Bourg, samedi 25 novembre à 14h30 à la Villa Gillet (25 rue Chazière, Lyon 4)
> Titre et intertitre sont de Rue89Lyon
Chargement des commentaires…