« L’Œuvre architecturale de Le Corbusier » entrait il y a tout juste un an dans la prestigieuse liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, avec pour lieu emblématique le quartier vert de Firminy (Loire). Dans la liste parallèle du patrimoine naturel, figurait la chaîne des volcans d’Auvergne. Attribuer deux sésames à un même pays était improbable.
À Istanbul, où se tenait le congrès UNESCO l’an dernier, le 40ème Comité du patrimoine mondial est parvenu à un consensus pour reconnaître le potentiel de « valeur universelle exceptionnelle de l’ensemble de la Chaîne des Puys – Faille de Limagne », mais a demandé à exclure du périmètre les deux dernières carrières en activité dans la Chaîne des Puys jusqu’à leur fermeture et réhabilitation définitive.
La course à l’attribution de ce label n’est donc pas terminée, mais ce n’est plus qu’un complément d’information que le comité de candidature doit fournir aux grands jurés dans les deux ans qui viennent.
Un nouvel examen aura lieu en 2018. Porté par le département du Puy-de-Dôme, le ministère de l’Environnement et l’UICN (Union internationale pour la Conservaton de la Nature), ce projet pensé dès 2007 pourrait aboutir l’été prochain et rejoindre ainsi des sites aussi célèbres que le parc national du Grand Canyon aux États-Unis, les Îles Galapagos en Equateur ou le lac Baïkal en Russie.
Cette candidature des Puys pourrait être étudiée avec celles de « Nîmes, l’Antiquité au présent » et des « sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre mondiale (front ouest) ».
Pour l’heure, du 2 au 12 juillet à Cracovie, le Comité du patrimoine mondial se penchera sur deux autres candidatures françaises : le marae de Taputapuātea (Tahiti) et « Strasbourg la grande-île et la Neustadt ».
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