Il fait partie de cette catégorie politique propre à la ville de Lyon, les centristes collombistes, devenu marcheur pour sa part et qui a donc bénéficié, d’une part de la vague macroniste, d’autre part de la puissance de feu de Gérard Collomb sur son territoire lyonnais.
Thomas Rudigoz n’appartenait pas au PS, il a toujours porté une étiquette centriste (avec variations). Il est le maire du 5e arrondissement, mandat qu’il devra donc quitter pour rejoindre les bancs de l’Assemblée nationale.
Sa candidature En Marche ! a suscité du remous dans le paysage politique local puisque le PRG Thierry Braillard, ex-secrétaire d’Etat au Sport, a fait les frais du verrouillage de Gérard Collomb sur son territoire. L’ex-ministre revendiquait lui aussi la candidature pour la majorité présidentielle mais, ne l’obtenant définitivement pas, il a fini par abandonner et, même, à annoncer son retrait de la vie politique.
Thomas Rudigoz a par ailleurs affronté pendant cette campagne une figure de la droite dure, Anne Lorne, ex-référente de la Manif pour tous sur la région, mise sur orbite par Laurent Wauquiez. Celle-ci n’a pas été qualifiée pour le second tour. À son sujet, le vainqueur de l’éelction nous a déclaré :
« Sur notre territoire, cette droite extrême ne fonctionne pas. Il faut que Laurent Wauquiez le comprenne, ça ne marche pas ici. Lyon, c’est une terre centriste. »
Pour le second tour, Thomas Rudigoz s’est donc trouvé face à la France insoumise et son jeune candidat Elliot Aubin, conseiller dans le 1er, arrondissement de Nathalie Perrin-Gilbert.
> Résultats du 2nd tour
Thomas Rudigoz (LREM) 64,36%
Elliott Aubin (FI) 35,64%
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