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Au Lyon BD Festival : « œuvrer pour décloisonner la bande dessinée »

Déjà douze ans d’existence, et une influence sans cesse grandissante : le Lyon BD Festival initié par Mathieu Diez n’en finit plus d’aimanter le meilleur de la bande dessinée sous toutes ses formes, surtout celles qui innovent, vers notre ville. On en parle avec le directeur.

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Au Lyon BD Festival : « œuvrer pour décloisonner la bande dessinée »

#Topo

L’idée de ce nouveau prix réunissant Lyon BD, Le Monde et Sofia, c’était de remettre à plat notre système : il n’avait pas évolué, ne correspondait plus au festival. On voulait un prix qui nous ressemble, ouvert aux nouveaux modes d’expression, aux nouveaux terrains explorés.

On s’est associé au Monde, qui a beaucoup d’initiatives allant dans le même sens que nous, comme récemment le blog de Lisa Mandel. C’est un prix pour un projet protéïforme, qui vient œuvrer pour décloisonner la bande dessinée : il va être remis cette année à la revue Topo.

Les nommés sont à ce titre tout aussi intéressants que le primé. C’était dur de trancher, mais Topo, c’est un gros coup de cœur et ça répond à un enjeu important pour la BD : les enfants en lisent, les ados aussi, les adultes peuvent l’assumer, mais au lycée ça reste un peu caché, ce n’est pas encore admis, et Topo répond à ce public-là.

#Reportage

Ce n’est pas nouveau. Mais c’est très large, aussi ; et ça démontre la fonction de medium que peut avoir la bande dessinée. L’une des plus emblématiques est Lisa Mandel, encore, qui a travaillé sur la « jungle » de Calais ou la présidentielle dans le regard des enfants.

Cette fonction de medium permet à la bande dessinée d’être diffusée sur de nouveaux formats et supports : ça ouvre un nouveau champ qui m’intéresse beaucoup. Comme Mathieu Sapin, qui avec Gérard a sorti l’un des meilleurs ouvrages de cette année… Plusieurs auteurs représentent cette tendance sur cette édition du festival.

#Nicolas Wild

Il y a quelques années, le SIRPA (service communication des armées) est venu nous voir pour un stand au festival. On leur a proposé plutôt une résidence de création. L’idée étant lancée, il a fallu trouver un auteur et on a pensé à Nicolas Wild que l’on ne connaissait pas encore personnellement. Il aime les trucs barrés, il est donc parti faire des entraînements de commando pour ce projet…

Depuis, on s’entend super bien et c’est devenu un « bon client » du festival. Il a noté lui aussi que Lyon devenait une ville de BD, qu’il y avait une émulation : il est venu s’installer ici.

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#festoche

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