Le dépouillement des bulletins de vote, à l’issue des scrutins, est un moment souvent long et éprouvant, mais il peut aussi être assez drôle.
Loïc Graber, adjoint PS au maire de Lyon (en charge de la démocratie participative), en a sélectionnés quelques uns sur sa page Facebook, dépouillés dans le bureau de vote 721 (dans l’école Julie Victoire Daubié, dans le 7è arrondissement) et que nous reproduisons ici.
Notre préféré : Marine Le Pen et le fait de ne pas venir ici pour souffrir
Cette phrase « Je ne suis pas venue ici pour souffrir, okay ? » est devenue un mème particulièrement efficace. Il est tiré de la réaction, montrant terreur et colère mêlées, d’une jeune femme prénommée Meriem, phobique des cafards et invitée sur un plateau télé (de l’émission C’est mon choix) à venir en observer de près.
Un bulletin égocentrique
Un mélenchoniste for ever
Apparition d’un bulletin « Jean-Luc Mélenchon » certainement conservé par l’électeur du premier tour de cette présidentielle, absurde puisque les résultats du candidat de La France insoumise ne lui ont pas permis d’être au second tour.
Le vote nul correspond à des bulletins déchirés ou annotés qui ne sont pas pris en compte dans les résultats. Le site « vie publique » précise qu’il est parfois difficile d’interpréter sons sens car :
« L’électeur n’a pas forcément souhaité que son vote soit nul (il a cru, par exemple, qu’une mention manuscrite ajoutée n’aurait aucune incidence). Mais il arrive également que l’électeur ait volontairement déposé un bulletin nul pour manifester son opposition aux différents candidats et programmes présentés. »
La loi électorale exige que ce dépouillement ait lieu en public, en présence des membres du bureau, des délégués des candidats et des électeurs qui souhaitent y assister. Il est effectué par des scrutateurs désignés par le bureau parmi les électeurs présents et, à défaut d’un nombre suffisant, par le bureau de vote.

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