« Musée international de la marionnette », « musée des marionnettes du monde », c’est désormais un « musée des arts de la marionnette« . Derrière ce changement de nom, il y a une idée claire : la marionnette vit. Et tant pis pour le paradoxe qui consiste à l’enfermer dans un musée.
Elle sort désormais des cages de verre qui l’enserrent encore jusqu’en avril 2019 dans les autres parties de cette déambulation.
Donner vie à un objet inanimé
Deux petits couloirs et trois salles exiguës plongées dans un bleu Klein marquent le changement radical d’approche : la marionnette bouge, elle est une madeleine de Proust. Dans le premier espace, « L’attente », elle nous saute même à la figure : Kermit, PPDA, les créations de Johanny Bert, Turak, Courgette et sa maman…
Cet objet, célébré par le ministère de la Culture via la naissance d’un label national cette année, est pleinement actuel.
Mais le regarder ne suffit pas. Il est donc ensuite possible d’écouter et voir trois marionnettistes (Michel Laubu, François Lazaro et Camille Trouvé) nous raconter sur des écrans miroirs comment ils prêtent gestes et parole à une balle de bois ou une figure géométrique.
Enfin, sur des toiles, un savant montage de spectacles donne l’occasion de voir que sur scène les marionnettes sont des acteurs comme les autres, mais aussi la façon dont elles sont regardées aux quatre coins du monde par les yeux des enfants.
Musées Gadagne
1 place du Petit Collège, Lyon 5e
Du mercredi au dimanche de 11h à 18h30
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