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En guerre contre Airbnb et l’« ubérisation » de la location, les hôteliers portent plainte

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Location touristique chez un particulier - Philippe TURPIN/Photononstop

Les hôteliers s’inquiètent de longue date de la concurrence des plateformes de location du type Airbnb, et plusieurs syndicats patronaux ont protesté, en particulier avant l’Euro 2016 de football, contre une distorsion en matière de taxe de séjour.

Une plainte a été déposée le 16 janvier par 61 personnes représentant 800 entreprises professionnelles.  Des associations d’hôteliers (Ahtop, GNI, Synhorcat) et des professionnels de l’immobilier (Fnaim, SNPI et Unis) ont participé.

Les professionnels y dénoncent une « violation de la loi Hoguet sur l’activité immobilière.

« Les pratiques des plateformes en ligne actives dans le secteur de l’hébergement touristique et en particulier Airbnb, HomeAway et Wimdu » sont visées par les associations.

D’après un calcul établi à partir de statistique d’Atout France, l’association Ahtop dénonce :

« Il résulte de l’examen du site Airbnb qu’aucune taxe de séjour ne serait collectée pour une réservation individuelle et que seulement un euro serait collecté pour une réservation de deux personnes, alors qu’en comparaison, la taxe de séjour collectée par les hôteliers parisiens s’élève en moyenne à 1,99 euros. »

En juin, une enquête de France Inter estimait par ailleurs qu’à Paris, 20 000 logements seraient mis en location illégalement via Airbnb.


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Photo d'illustration, lit dérangé. Rue89Lyon.
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