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Avec ses bornes de pari, le parc OL parfait sa dimension de cash-machine

Le Parc OL n’est pas vraiment ou plus seulement un stade de foot mais un « formidable outil ». Votre temps passé là-bas, tout là-bas à Décines, est une « expérience client ». Après le sandwich réservé depuis son siège, voici les bornes… de pari.

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Le Parc OL en avril 2016. Photo CC by Net Circlion via Flickr

L’expression est presque rentrée dans le langage courant à l’endroit du Parc OL. Plus qu’un stade, c’est un « outil ». Lors du match ce dimanche 27 novembre entre l’Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain, le club lyonnais a inauguré avec la Française des Jeux (FDJ) un nouveau dispositif : des bornes de pari directement installées dans le stade.

Ces « terminaux de prise de jeu ‘ParionsSport Point de Vente’ » ont été installés dans les coursives du stade et dans l’immense OL Store.

En plus d’offrir cet espace à la FDJ pour développer son business des paris sportifs (2,3 milliards d’euros en 2015 tout de même, selon un communiqué de l’OL), le club annonce dans le même temps qu’il relaiera sur son site et sur les réseaux sociaux les cotes des matchs. Pas d’accès direct aux paris depuis son smartphone et depuis l’application dédiée du Parc OL -qui permet déjà de commander son sandwich, un article à la boutique ou d’accéder à des vidéos.

Il faudra passer par ces terminaux.

Le club présente ce nouveau dispositif comme un « expérience innovante » de son stade « ultra connecté ». Des services dans sa logique commerciale qui tend à « optimiser le revenu par siège ».

Pour son portefeuille et ceux de ses partenaires donc. Cette forme de partenariat est présentée comme une première par les deux parties.

Les relations entre les sociétés de jeux et les clubs de football sont elles assez anciennes et déjà fortes.

Avant la FDJ, Aulas faisait affaire avec Betclic

Jusqu’à l’ouverture à la concurrence du secteur des paris sportifs en ligne en 2010, la FDJ en avait le monopole. Les autres acteurs avaient jusque-là interdiction de faire de la publicité et par conséquent de s’afficher par exemple sur les maillots des clubs sponsorisés.

À cette époque, Jean-Michel Aulas toujours prompt à défendre la concurrence pure et parfaite quand elle lui bénéficie, avait tenté d’accélérer le cours des choses.

En 2009, il souhaitait déjà pouvoir flanquer sur les maillots de l’OL son sponsor de l’époque : Betclic. La Ligue de Football lui avait refusé cette dérogation, les joueurs de l’OL avait alors arboré un maillot vierge lors de la première journée de championnat.

Aujourd’hui les sociétés de paris et jeux en ligne ont noué des partenariats publicitaires ou de sponsoring avec bon nombre de clubs de football de Ligue 1. Cette saison Winamax est ainsi visible sur les tenues des joueurs de Bordeaux, Nice ou encore Nantes, le PMU qui s’est aussi lancé sur le marché des paris est notamment sponsor de Paris justement et Betclic s’affiche sur le maillot du Toulouse Football Club.

Sinon, le Parc OL propose depuis peu un autre service pour les supporters adverses : une bâche anti-pipi.

Lors de récentes rencontres certains supporters lyonnais ont balancé sur la tête des supporters adverses des fluides indésirables. Une expérience digitale certainement trop old school pour un stade « ultra connecté ».

 


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