A Grenoble, le Centre d’Accueil et d’Accompagnement à la Réduction des risques pour Usagers de Drogues (Caarud) portée par l’association Aides s’engage au quotidien pour réduire les risques sanitaires liés à l’usage de drogues dures.
Alors qu’une deuxième salle de consommation à moindre risque – généralement appelée « salle de shoot » – vient d’ouvrir ses portes à Strasbourg, la structure défend l’idée qu’il faut aider à « consommer proprement », sans inciter nécessairement les personnes dépendantes à arrêter.
Chaque mardi après-midi, des bénévoles et salariés de l’association Aides accueillent les usagers au sein d’un bus mobile. Ils les écoutent et fournissent du matériel stérile.
Sous forme de diaporamas sonores entremêlés, ce webdocumentaire se fait l’écho de leur travail, comme du quotidien des usagers de drogues dures.
Au fait, pourquoi parle-t-on de « chasser le dragon ? »
« Chasser le dragon » est une technique qui consiste à inhaler les vapeurs d’une drogue, que l’on fait chauffer sur du papier aluminium. Bonne alternative à l’injection, les associations de réduction des risques qui gèrent des Caarud encouragent les usagers à adopter cette pratique car les risques d’overdose et de transmission de maladies sont moins élevés qu’en cas d’injection. Les usagers chassent le dragon, tandis que volontaires et salariés du Caarud chassent les mauvaises pratiques de consommation des usagers.
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> Ce webdoc est le travail de fin d’étude de trois étudiantes du master journalisme Sciences-po Grenoble : Catherine Hardouin, Margot Hemmerich et Sarah Perrussel.
> Les concepteurs web designers sont issus de l’école Supcréa : Camille Cousin et Justine Veslin
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