Idéal pour ceux qui voudraient se cultiver et frimer dans leur potager.
Le saviez-vous ? Depuis des siècles, Lyon est un jardin des plus fertiles pour les botanistes français et européens. Depuis le XVIème siècle, des centaines de variétés différentes de fruits, de légumes, de céréales et d’herbes aromatiques ont poussé uniquement dans la ville et ses environs. Cette histoire ne sort pas de nulle part, elle vient des Rues de Lyon.
Pour son numéro 22, la revue mensuelle en bande dessinée a choisi de revenir sur les racines de la biodiversité lyonnaise. Sandrine Boucher, journaliste indépendante spécialisée dans les questions d’environnement, et Matthieu Ferrand, dessinateur, romancent l’évolution de ces végétaux locaux à travers les yeux de leur adorable personnage principal : « la Monstrueuse de Lyon ».
Petite tomate, voyage dans le temps et happy-end
Cette petite tomate attachante remontera le temps jusqu’en 1560, date de parution à Lyon d’une des plus anciennes encyclopédies sur l’alimentation : De Re Cibaria.
Au fil des siècles, l’héroïne rencontre tous ceux qui ont permis à Lyon de devenir ce fabuleux « terrain d’exploration pour les botanistes » : les immigrés venus de toute l’Europe avec leurs traditions culinaires, les membres de la Société royale d’agriculture de Lyon…
Jusqu’à arriver au milieu d’un terrible XXème siècle.
Après la seconde guerre mondiale, l’agriculture s’industrialise et se standardise aux dépens des variétés locales.
Petit à petit les spécificités de la biodiversité tombent dans l’oubli, constate-t-on dans Les Rues de Lyon :
« 80% des légumes cultivés il y a 50 ans, et patiemment sélectionnés par les précédentes générations, ont aujourd’hui disparu. »
Pour conclure ce voyage au coeur de la nature lyonnaise, la bande dessinée s’intéresse à ceux qui ont tenté d’endiguer la disparition progressive des fruits et légumes des environs. Aussi bien les initiatives régionales, comme le récent Centre de ressources de botanique appliquée, que les alternatives internationales comme le vieil Institut Vavilov de Saint Petersbourg.
Finalement, les végétaux locaux pourront-ils « mûrir tranquilles » ?
Réponse dans le numéro 22 de Lyon, que vous pouvez lire ci-dessus ou encore vous procurer dans un de ces lieux pour trois petits euros.

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