Face à l’OGC Nice, l’une des sensations du début de championnat que l’OL affronte ce soir (20h45), Lacazette devrait faire son retour, probablement en cours de match. A moins d’un retour immédiat au 4-3-3, ils sera épaulé par Ghezzal ou Fékir. Qui que ce soit, il se verra confier un rôle crucial, entre le second attaquant et le numéro 10.
Au sens stricte du terme, L’OL a connu sa période d’apogée (2002-2008) sans meneur de jeu. Bien sûr, des joueurs comme Juninho ou Tiago ont régulièrement pris la direction technique des opérations, transcendant leur poste de milieu relayeur pour se porter vers l’avant.
Depuis 2010, l’inébranlable 4-3-3 lyonnais à cédé sa place à de nombreux systèmes de jeu successifs. Claude Puel a tenté le 4-2-3-1 à plusieurs reprises, Rémi Garde puis Hubert Fournier ont ressuscité un 4-4-2 « losange » tout droit sorti des années 1960.
Bruno Génésio, après un bref retour au 4-3-3 traditionnel, s’essaye depuis peu à un dispositif en 3-5-2, bien aidé par les sempiternelles blessures de l’effectif.
Dans ce système, comme dans beaucoup d’autres, l’une des clés de l’efficacité est de trouver le bon meneur de jeu, celui capable de donner le tempo au reste de l’équipe, de réussir les passes cruciales et de se muer en buteur à l’occasion.
Face à Marseille (0-0), Génésio donne les clés du jeu à Corentin Tolisso, avant de lui préférer Nabil Fékir contre Montpellier (5-1).
Tolisso s’était avéré bien plus probant face à Zagreb (3-0) en Ligue des Champions, mais c’est Valbuena qui reprend le poste contre Lorient (0-1) et Saint-étienne (2-0). Lors du derby, l’ex marseillais manque son match, contrairement à son remplaçant, Rachid Ghezzal.
Dans le même temps, Sergi Darder s’impose comme titulaire au milieu de terrain et assume par intermittence des responsabilités de meneurs.
Il est notamment à la réception du centre de Fékir pour l’ouverture du score face à Saint-étienne, et il n’est plus rare de la voir diriger le jeu, avancé d’une ligne par rapport au reste du milieu de terrain.
Sans oublier, évidemment, Clément Grenier. L’international français, autrefois indispensable à ce poste, est plombé par une spirale de blessures depuis 2014. Il n’en reste pas moins un joueur doté des qualités d’un meneur de jeu, et ce qui ne gâche rien, un tireur adroit sur coups de pied arrêtés.
Bruno Génésio semble attendre le retour d’Alexandre Lacazette pour le réinstaller en duo avec Fékir. D’ici là, il pourrait être tenté d’alterner les options au poste de meneur de jeu. En espérant, peut-être, que l’un des six prétendants s’y impose, ou s’y réimpose, durablement.

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