Tout comme le collège Henri-Barbusse situé à quelques mètres, l’établissement Aimé Césaire doit faire face à une augmentation des collégiens inscrits. Les grévistes estiment que les effectifs de personnels ne sont pas proportionnels à l’arrivée massive de nouveaux élèves.
Le collège Aimé Césaire est l’un des premiers établissements à tester le processus de soutien REP+ (Réseau d’Éducation Prioritaire +) bénéficiant ainsi d’un quota d’heures de cours supplémentaires, pour mieux travailler avec des classes ne devant pas excéder un maximum de 25 élèves. Le collège devrait accueillir 640 élèves cette année. Selon les personnels du collège c’est près de 28% de plus qu’en 2013. Face à cette hausse, ils réclament plus de moyens en matière d’encadrement afin de « pallier aux difficultés liées à l’environnement du collège ». En effet, depuis plusieurs mois les enseignants dénoncent la violence dans ce collège de banlieue.
« Nous voulons la création de deux postes de surveillants pour nous permettre d’assurer correctement la sécurité et l’encadrement des élèves du collège », déclarent-ils dans un communiqué.
Depuis plus de deux ans, les personnels du collège Aimé Césaire ne cessent d’alerter le rectorat sur leur situation. En juin dernier, les surveillants du collège avaient d’ailleurs refusé de surveiller les épreuves de brevet.
Déjà reçus à trois reprises par le rectorat, les grévistes du collège Aimé Césaire expliquent ne pas avoir obtenu de solutions concrètes.

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