> Article initialement publié le 16 juin 2016
Un succès dû à la dimension immersive de cette installation étonnante, certainement, mais aussi à l’aura du documentariste qui est allé chercher de nouvelles images de l’Antarctique, avec les photographes Laurent Ballesta et Vincent Munier.
Mieux comprendre et ressentir les bouleversements qui surviennent dans cet endroit du monde qui, avec sa quasi inaccessibilité, lui en donne toute sa dimension grandiose et émouvante. C’est avec l’envie de construire « un portrait sensible » de l’Antarctique et, par là, parler de la préservation de la nature, que s’est montée l’exposition Antarctica.
Luc Jacquet revient sur la genèse du projet (en vidéo ci-après) :
« Tout a commencé avec une très grande envie de partager cet écosystème. De mélanger l’émotion et la science et d’inviter deux photographes à raconter avec leur regard spécifique un endroit aussi exceptionnel en terme de biodiversité que la Terre Adélie »
En plus de dévoiler la beauté de ces paysages, l’exposition montre la fragilité des terres de glace et de ses habitants face aux dérèglements climatiques.
Interview de Luc Jacquet, concepteur de l’exposition Antartica actuellement au Musée des Confluences
« Approcher l’immensité de l’Antarctique »
Une projection à 360 degrés sur des écrans de plusieurs mètres fait permet au visiteur d’effleurer du doigt la sensation, d’imaginer, la plongée visuelle et sonore au cœur de la biodiversité de la banquise.
Le projet devrait trouver sa version documentaire longue prochainement sur Arte. Pour le réalisateur, la forme de l’exposition élaborée avec les équipes du musée tient toutes ses promesses :
« Faire une exposition, pour moi, c’est une autre manière de raconter des histoires et de partager avec des moyens différents, l’émotion que procurent les paysages de l’Antarctique. Et je crois que c’est la première fois avec Antartica, que j’approche l’immensité de l’Antarctique. »
Au Musée des Confluences jusqu’au 31 décembre 2016.
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