PAR AFP (via lepoint.fr)
La justice a reconnu le lien entre la vaccination contre l’hépatite B, réalisée il y a 23 ans sur une auxiliaire de puériculture de l’Isère, et la maladie musculaire qui lui a valu un arrêt de travail non indemnisé depuis 2010.
Dans un arrêt du 4 mai, la cour administrative d’appel de Lyon réforme ainsi un jugement du tribunal administratif de Grenoble du 23 septembre 2014, souligne dans un communiqué Hervé Gerbi, l’avocat de la plaignante. Et elle ordonne que la victime perçoive ses salaires « depuis sa mise en disponibilité d’office en 2010 ».
Après une vaccination en 1993 dans le cadre de son activité professionnelle, puis un rappel en 1999, cette auxiliaire puéricultrice d’Échirolles avait développé, deux ans plus tard, une myofasciite à macrophages, qui se caractérise par une fatigue chronique, des douleurs articulaires et musculaires et des troubles cognitifs.
La cour considère que sa maladie « doit être considérée comme imputable au service ».
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