faire connaissance avec vos nouveaux voisins, Auvergnats ou Rhônalpins. Notre application vous permet de savoir quelle part de la population de la nouvelle région vous représentez et de comparer les modes de vie sur ce nouveau territoire.
De cette masse de données, issues du recensement 2012 de l’INSEE, nous avons tiré des enseignements qui permettent de cerner un peu mieux certaines spécificités du territoire et des différences encore marquées entre les deux anciennes régions, Auvergne et Rhône-Alpes, fraîchement mariées.
1. Une part de cadres plus importante côté Rhône-Alpes
Une représentation à l’échelle départementale de la répartition par profession montre la subsistance encore assez nette de l’histoire des territoires. La part d’ouvriers est ainsi quasiment la même dans les deux anciens territoires, 11,4 % de la population en moyenne par département dans l’ancienne Auvergne et 11,7 % en moyenne dans l’ancienne Rhône-Alpes.
C’est la répartition des cadres et professions supérieures qui montre une répartition territoriale plus marquée. Ainsi, avec des métropoles comme Lyon, Grenoble ou Annecy l’ancienne Rhône-Alpes présente une proportion de cadres supérieure à l’Auvergne. Le Puy-de-Dôme, grâce à Clermont-Ferrand, émerge seulement.
2. Chauffage : Rhône-Alpes aime bien l’électrique
Les départements côté Rhône-Alpes aiment bien l’électrique. Les plus fortes proportions de logements équipés de chauffages électriques se retrouvent ainsi dans tous les départements de l’ancienne région à l’exception de la Loire.
Le fioul n’est pas le principal mode utilisé pour se chauffer. Il reste néanmoins non négligeables dans certains départements ruraux et plutôt délaissés dans ceux plus urbains. S’il n’équipe que 8 % des foyers du Rhône, il chauffe tout de même près de 30 % de ceux du Cantal, 26 % de ceux de la Haute-Loire ou 23 % de ceux de la Haute-Savoie.
3. Lieu de naissance : Cantal the place to stay
70 % des résidents du Cantal étaient nés dans le département selon les chiffres de l’INSEE en 2012. 60 % des habitants de l’Allier étaient également des natifs du département. Là, on semble donc aimer sa terre. Pourtant, pas loin, ça brasse un peu plus. Dans le département voisin du Puy-de-Dôme, ils n’étaient en 2012 que 32 % (et seulement 6 % à être nés dans un autre département de la région).
En miroir, quand on observe la part de résidents nés à l’étranger (ou dans une autre région de France), les départements de Rhône-Alpes sont les plus concernés (Rhône, Isère, Ain avec une proportion autour de 13 % de résidents nés à l’étranger).
4. Célibataires : c’est dans le Rhône et en Isère qu’il faut aller draguer
Plus tradis les Auvergnats ? Pas forcément. Si d’autres critères démontrent des différences marquées territorialement, côté état civil nous nous ressemblons plutôt. Si on retrouve les plus fortes proportions de personnes mariées dans le Cantal ou en Haute-Loire, il en est de même des chiffres de la Loire (souvent plus proche des caractéristiques de l’Auvergne que de Rhône-Alpes à laquelle elle était rattachée d’ailleurs) ou de l’Ain (autour de 40%).
Si vous voulez avoir le plus de chances de tomber sur un homme ou une femme célibataire, il vous faudra aller dans le Rhône ou en Isère.
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