PAR AFP (via lejdd.fr)
Dans son rapport, rendu public ce mardi 23 février 2016, l’Igas se base sur des données relevées en région Rhône-Alpes. Durant cette période, l’Institut indique que 33 enfants dont les mères ont été soignées avec ce médicament durant leur grossesse ont présenté des malformations à la naissance. Le chiffre de 450 malformations congénitales est alors expliqué par l’Igas par une extrapolation des statistiques relevées en Rhône-Alpes.
Dans ce même rapport, l’Igas indique que les effets du Dépakine et ses dérivés sur la femme enceinte et les foetus sont suspectés depuis les années 1980. Son effet bénéfique dans le traitement de l’épilepsie a toutefois justifié la poursuite de sa commercialisation y compris dans le cas de femmes enceintes.
En mai dernier après des premières révélations de la presse, Sanofi s’était déjà exprimé :
« Le traitement approprié de l’épilepsie pendant la grossesse est extrêmement complexe et l’épilepsie non équilibrée peut faire peser des risques substantiels sur la mère et le fœtus. Le choix de l’antiépileptique doit être évalué par le médecin au cas par cas en tenant compte des bénéfices et des risques de ce traitement et des alternatives médicamenteuses possibles », avait indiqué l’entreprise dans un communiqué.
Chargement des commentaires…