On commence à connaître le truc. Un jeune actif, soit BCBG sorti de HEC, soit du genre geek intello pressé, s’aventure à l’étranger, pioche une idée dans sa vie de déplacé temporaire et la convertit en business.
Voilà trait pour trait le profil de Tamás Kiss, ex-consultant à binocles souvent éloigné de la Hongrie pour des raisons pro et beaucoup moins souvent satisfait de ses repas pris très très souvent à l’arrache.
Le cadre voulait découvrir ses voisins via leurs frigos. Il a pondu un simili-Facebook, appelé Piqniq et axé bonne chère. Le topo tient en trois verbes :
- , comme exposer sa tambouille aux followers ;
- « inviter », comme rameuter ses « amis » dans un resto ou monter un gastro-meeting autour d’une serviette Vichy ;
- puis « partager », comme refourguer des parts de sa tarte aux pommes imitation Mamie sortie du four.
Niveau originalité, c’est pas top : les émissions de cuisine pèsent sur l’estomac (cf. Cyril Lignac, Jamie Oliver ou Gordon Ramsay) et Instagram pullule d’assiettes shootées façon modèle de Cosmo.
Mais Piqniq s’extirpe du troupeau grâce à ses « food stories ».
Une question sur le menu du lendemain ? Les recommandations fusent. L’an dernier, les papas hongrois de l’appli ont demandé à leurs utilisateurs de phosphorer à partir de l’asperge ou de la fraise.
Chargement des commentaires…