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La présidente du Front national, Marine Le Pen, a été relaxée ce mardi par le tribunal correctionnel de Lyon dans l’affaire des prières de rue musulmanes, qu’elle avait assimilé à une «occupation» en décembre 2010.
Le tribunal a suivi le parquet qui avait requis la relaxe lors d’une première audience, le 20 octobre.
Selon le procureur, la présidente du Front national n’avait fait qu’«exercer sa liberté d’expression» en évoquant des faits «imputables non à l’ensemble de la communauté musulmane mais à une minorité». Non-présente lors de l’énoncé du jugement, elle encourait un an de prison et 45.000 euros d’amende. Quatre associations – la Licra, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), le Mrap et la Ligue judiciaire de défense des musulmans – s’étaient constituées parties civiles.
Libération précise que ce dénouement ne signifie pas la fin des ennuis judiciaires pour le FN et sa présidente. La présidente du FN devrait prochainement être entendue par la justice dans le cadre d’une enquête sur le financement des campagnes frontistes – dite «affaire Jeanne».
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