Ce qui donne comme périmètre d’interdiction : 1er, 2e, 3e, 5e, 6e et 7e arrondissement délimité au nord par le cours Gambetta et le sud par l’avenue Berthelot.
La justification est toujours « le contexte de l’état d’urgence suite aux attentats ».
Mais cette fois-ci, Michel Delpuech ajoute dans son communiqué une nouvelle raison : les achats de Noël.
« Ce samedi et ce dimanche correspondent au premier week-end d’une intense activité commerciale à l’occasion des fêtes de fin d’année et une foule très nombreuse est attendue dans les rues commerçantes de Lyon, notamment dans le centre-ville.
Dans ce contexte, le Préfet a considéré qu’il était nécessaire d’assurer avant tout la sécurité des personnes et des biens et, donc, de mobiliser les effectifs des forces de l’ordre à la sécurisation de ces lieux commerçants. Cette forte mobilisation ne saurait être détournée pour la gestion de manifestations sur la voie publique. »
Il faut préciser que le préfet avait appuyé la décision du maire de Lyon d’annuler la Fête des Lumières qui devait commencer ce week-end des 5 et 6 décembre et durer jusqu’au 8.
Le rassemblement de soutien aux migrants aura lieu ce jeudi
Le préfet a également fait changer le lieu du rassemblement de soutien aux migrants qui doit se tenir ce jeudi soir.
Après avoir été interdit le samedi 21 novembre, ce rassemblement aura donc lieu place Bellecour à 18 heures et non place des Terreaux.
Les organisations de gauche (comme Attac, le NPA ou le Parti de gauche) appellent toujours à « soutenir les migrants » et pour « l’ouverture des frontières », au moment où elles se ferment.
Les organisateurs entendent également demander aussi la « réquisition des logements vacants » de la Métropole de Lyon alors que des familles sont sans abri, malgré le plan froid.
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