Parmi eux, ces propos que nous relevons car ils en résument de nombreux autres, lus sur les réseaux sociaux et la « lyonnosphère ».
« La fête des lumières de Lyon n’est pas annulée. En fait on pourrait dire qu’elle a lieu à nouveau.
Le 8 décembre, c’était des milliers de volontés individuelles qui pouvaient le temps d’une nuit changer la physionomie de la ville, le temps du recueillement, du souvenir, de la mémoire.
Année après année, on a assisté à la transformation de cette fête locale en une boule à facette événementielle pour « rayonner facile ».
Cette situation me heurtait depuis de nombreuses années : consumérisme outrancier, ville impraticable, attraction façon foire au budget et disparition du petit lumignon d’il y a longtemps.
Alors, cette année le 8 décembre sera celui que je connaissais dans mon enfance, des lumignons aux fenêtres des Lyonnais, sur toute l’agglomération. Un spectacle qu’aucun budget ou qu’aucune affluence de touristes ne peut remplacer. Rare et précieux. »
Par Stéphane Sacquépée, communicant politique, administrateur de l’association Anticor.
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