SUR 20MINUTES.FR
20 Minutes rappelle les faits.
L’après-midi du 28 décembre 2009, un jeune homme de 25 ans erre dans les allées de Carrefour Part-Dieu à la recherche d’alcool. Vers 18h, Michaël glisse une canette dans sa poche. Quelques minutes plus tard, il est interpellé par quatre agents l’ayant repéré sur les caméras de surveillance. Il est alors entraîné dans une petite pièce.
Afin de le maîtriser, le vigiles le plaquent sur une table pendant 15 minutes. Un geste qui provoquera sa mort.
Ecrasé, le jeune homme s’arrête alors de respirer. Loin de relâcher leur étreinte, les vigiles le maintiennent ainsi encore six minutes, précise le parquet à l’époque des faits.
« Les agents ont aussitôt tenté de le réanimer », répond François Saint-Pierre, avocat de deux agents de sécurité, encore salariés de la grande surface aujourd’hui.
En vain. Il décédera quelques heures plus tard. Le rapport d’autopsie est formel : le garçon est mort par « asphyxie mécanique par compression de la cage thoracique et une obstruction des voies respiratoires supérieures. » Il montre aussi que la victime n’avait consommé ni drogue, ni alcool.
« On assiste à une mort en direct », s’offusque alors le parquet parlant d’une vidéo (ayant filmé la scène) « accablante ».
« Il s’agit d’un accident. Mes clients sont des personnes moralement accablées par ce qui s’est passé. Ce sont des salariés ayant agi dans le cadre de leur contrat de travail », plaide François Saint-Pierre.
« Le problème est venu de l’attente trop longue des services de police qui a conduit les vigiles à retenir cette personne », poursuit-il.
Verdict le 27 novembre
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