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On trouve les professeurs O. Claris (président de la Commission médicale d’établissement des HCL), F-N. Gilly (président de l’Université Lyon 1), C. Burillon (doyen de la faculté de médecine Lyon-Sud) ou encore J. Etienne (doyen de la faculté de médecine Lyon-Est).
Depuis bientôt sept ans, les Hospices civils de Lyon (HCL), 2ème centre hospitalo-universitaire français, opèrent une véritable révolution culturelle dans l’indifférence générale. Pour rétablir une situation financière dégradée, mais aussi et surtout pour moderniser l’offre de soins et maintenir l’excellence des prises en charge, la communauté hospitalière a engagé des réformes profondes et consenti des efforts sans équivalent dans le monde hospitalier public.
Jamais établissement public de santé n’aura engagé une telle évolution. Mais nous l’avons assumée. Les mots efficience, productivité, optimisation des ressources sont devenus notre quotidien, affichant même en épigraphe de notre projet d’établissement notre ambition de développer, tous ensemble, une « éthique de la performance ».
Pour 2015, la baisse des financements de l’assurance maladie, conjuguée à la hausse mécanique des dépenses (en raison, essentiellement, de mesures catégorielles et revalorisations salariales décidées par les pouvoirs publics), nous conduit inexorablement vers un nouveau rebond déficitaire.
Dans ce contexte, si les HCL veulent se maintenir à flot, les efforts demandés aux hospitaliers vont devoir être doublés.
Aussi, nous demandons :
– Un appui des pouvoirs publics pour réaliser des opérations de restructuration d’ampleur, légitimes sur un plan médical comme génératrices d’efficience.
– Une inflexion du modèle de financement pour un système plus équitable et tenant compte des spécificités des CHU et de leurs missions de recours, de recherche et d’enseignement.
– Une véritable réflexion stratégique, qui précise la place des CHU et leur rôle nécessairement incontournable dans les projets médicaux des territoires.
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En 2025, nous faisons face à trois menaces :
- Un procès-bâillon : nous allons passer au tribunal face à Jean-Michel Aulas, ex-patron de l’OL qui nous attaque en diffamation.
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- La montée de l’extrême droite : notre travail d’enquête sur le sujet nous expose et demande des moyens. Face à Vincent Bolloré ou Pierre-Edouard Stérin qui rachètent des médias pour pousser leur idéologie mortifère, notre média indépendant est un espace de résistance.
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