Ils étaient 70 manifestants environ au départ de l’étape à Chimilin (entre Lyon et Chambéry).
Autant dire que ces marcheurs contre le Lyon-Turin misent sur l’originalité pour dénoncer ce qu’ils considèrent être un projet « inutile », « non démocratique » et « uniquement au bénéfice d’actionnaires ».
Agrémentée de débats et concerts à chaque étape, cette marche « No TAV » (non au TGV en italien) devrait atteindre à la frontière italienne le 10 juillet où des retrouvailles avec les opposants transalpins sont prévues.
La maire de Chimilin, Monique Chabert (sans étiquette) a pris part à la première étape de la marche, qui traversera essentiellement des villes opposées au projet. Elle a répondu aux questions de France 3.
Ce lundi, la Commission européenne a annoncé qu’elle financerait le tunnel transfrontalier à hauteur de 813,8 millions d’euros pour la période 2016-2020.
Un montant décevant pour les deux pays concernés (Italie et France) qui réclamaient 1,2 milliards d’euro, en février dernier.
Chargement des commentaires…