Le fonctionnement
Derrière cette application qui calcule pour vous votre « ville idéale » autour de Lyon se cachent (ou moulinent) des données. Il nous a fallu les homogénéiser pour permettre un calcul logique entre des données de nature différentes : des nombres, des pourcentages, des ratio. Pour résoudre cette difficulté nous avons pour chaque critère établi un coefficient pour chacune des communes à partir de leurs données.
En clair, la commune présentant le taux le plus fort (ou le plus positif) reçoit un coefficient 1 et celle présentant le taux le plus faible (ou le plus négatif) reçoit un coefficient de 0. Quand vous sélectionnez vos critères, l’application additionne les coefficients correspondants et vous présente la commune présentant le total le important.
Le périmètre choisi : 500 communes de l’aire urbaine de Lyon
Nous avons choisi le territoire de l’aire urbaine de Lyon. C’est un territoire défini par l’INSEE, comprenant un pôle urbain et l’ensemble des communes des couronnes périphériques dans lesquels au moins 40 % de la population travaille. Notre base de données concerne donc 514 communes, dont Lyon qui apparaît à travers ses neuf arrondissements.
L’avantage d’un tel territoire est sa cohérence en termes d’échanges et d’interdépendances (il forme une zone d’environ 50 à 60 kilomètres autour de Lyon). Sa principale limite : son hétérogénéité. Difficile de définir des bases communes pour comparer des villages de 100 habitants (Oncieu dans l’Ain, plus petite commune de notre base de données avec 95 habitants) avec les arrondissements de Lyon ou des grandes villes d’environ 100 000 habitants, comme Villeurbanne ou Vénissieux. Sur 513 communes, 436 comptent moins de 5.000 habitants. Cette difficulté nous a contraints à laisser de côté certains critères intéressants.
Nous avons malgré tout choisi de conserver ce périmètre pour offrir un plus large choix de résultats et de possibilités. Le filtrage par taille des communes vous permet d’affiner vos recherches. Nous avons regroupé les communes en quatre familles en fonction de seuils :
- villages : 0 à 2.100 habitants
- Petites villes : 2.101 à 9.999 habitants
- Villes moyennes : 10.000 à 30.000 habitants
- Grandes villes : plus de 30.000 habitants.
Les sources des données
L’essentiel des données utilisées proviennent de l’INSEE. C’est le cas pour :
- « Ville de jeunes » : pourcentage de moins de 30 ans dans la population totale de la commune en 2011);
- « Ville de parents » : pourcentage de moins de 14 ans dans la population totale de la commune en 2011) ;
- « Ville d’actifs » : taux de chômage au 3e trimestre 2012);
- « Ville de riches » : revenu fiscal médian par unité de consommation en 2011) ;
- « Ville pavillonnaire » : pourcentage de maisons sur la commune en 2011 ;
- « Ville cosmopolite » : pourcentage d’étrangers (personne n’ayant pas la nationalité française au sens de l’INSEE) dans la population totale de la commune en 2011;
- « Ville sportive » : nombre d’équipements sportifs par habitants sen 2013.
Les autres données proviennent de :
- l’Union régionale des professionnels de santé médecins de Rhône Alpes (URPS Rhône-Alpes) : nombre de médecins généralistes libéraux par habitants en 2012;
- l’Union Nationale de la Propriété Immobilière(UNPI) : taux de taxe foncière en 2014 ;
- Clameur : prix moyen du m² à la location hors charges en 2014 ;
Quelques explications sur les données et leurs choix
Nous avons utilisé les données les plus récentes à disposition ou, à défaut, les plus cohérentes pour l’ensemble du territoire. Les données de l’INSEE concernant la population (- 30 ans, – 14 ans, revenu fiscal médian, nombre de maisons, pourcentage d’étrangers) datent du précédent recensement publiées en 2011. L’INSEE vient de publier début 2015 les premiers résultats de son dernier recensement mais les données pour l’ensemble du territoire à l’échelle des communes n’est à ce jour pas encore disponible.
Les taux de chômage représentent la part de personnes sans activité dans la population active de chaque commune au 3e trimestre 2012. Des chiffres qui ont évolué depuis, mais s’ils sont disponibles pour Lyon, pour le 1er trimestre 2015, il n’est en pas de même pour les moyennes et petites villes. Nous avons donc choisi, dans l’attente, d’utiliser une base cohérente et le jeu de données complet par commune concernant le chômage.
Concernant la densité médicale nous avons choisi d’isoler celle des médecins généralistes libéraux. Contrairement à un spécialiste, il y a peu de chances d’éviter le passage chez un généraliste. Au regard de la particularité du territoire évoquée plus haut et du nombre importants de communes rurales et péri-urbaines nous avons choisi les médecins généralistes libéraux. Les généralistes exerçant de façon mixte (hôpital + activité libérale) ne sont pas comptabilisés.
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