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Les chiffres sont tombés, Air Rhône Alpes, l’association de surveillance de l’air de la région, a révélé que plusieurs lieux de la ville de Lyon dépassent la valeur limite d’exposition au dioxyde d’azote. Parmi ces endroits les plus exposés, on trouve notamment l’école Michel Servet, dans le premier arrondissement.
C’est dans une cour condamnée de l’école à proximité de l’entrée du tunnel de la Croix-Rousse qu’Air Rhône Alpes a calculé une moyenne de 63 microgrammes de dioxyde d’azote (NO2) par mètre cube d’air. Un taux largement au dessus de la valeur limite d’exposition à ce polluant, fixée à 40 microgrammes. La circulation automobile est en cause.
Les premiers résultats de cette étude d’Air Rhône-Alpes, centrée sur la pollution atmosphérique près du tunnel de la Croix-Rousse, indiquent aussi que la qualité de l’air semble meilleure côté Saône. Selon Linda Benaicha, ingénieure chef de projet chez Air Rhône-Alpes, c’est une question de configuration :
« On est dans une zone plus aérée où l’air circule mieux ».
Air Rhône-Alpes et l’école Centrale ont déjà prévu d’étudier l’incidence des vents, du sens de circulation des voitures ou de l’exposition pour préciser les chiffres de la pollution.
Cette étude, d’un coût de 180 000 euros, est une commande de la Métropole de Lyon. L’ensemble des résultats ne seront pas connus avant la rentrée 2015. D’ici là, Linda Benaicha tient à rappeler que l’essentiel n’est pas dans les pics de pollution, mais bien l’exposition chronique. D’où l’importance de connaître ces moyennes.
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