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Régionales 2015 : les écolos choisissent une stratégie à la grenobloise en Rhône-Alpes-Auvergne

Même volonté qu’à Grenoble

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Ce samedi 25 avril, les militants d’EELV de Rhône-Alpes-Auvergne ont confirmé qu’ils refusaient une alliance au premier tour avec le PS. Nous seulement les écolos disent non au président sortant de la région et candidat pour ces nouvelles élections Jean-Jack Queyranne mais, dans le même temps, ils disent oui à de potentielles alliances à la gauche du PS.

La motion « Rassemblons pour une région écologiste, solidaire et citoyenne » a en effet recueilli 66% des voix. Dans un communiqué d’EELV, il est indiqué que cette motion « appelle au rassemblement sur un projet clairement écologiste et solidaire, avec les mouvements politiques et les citoyens engagés, partageant ce projet ».

En clair, ce texte est dans la continuité de la tribune appelant à un « rassemblement citoyen » lancée par Philippe Meirieu le 19 avril et cosignée par des personnalités du monde associatif et, surtout, par des membre du Parti de gauche et d’Ensemble!, deux des composantes du Front de gauche.

Le parti écolo choisit donc de s’allier à la gauche de la gauche mais pas avec le PS. Contacté Bruno Bernard, le secrétaire d’EELV Rhône-Alpes, justifie ce choix :

« L’actualité des derniers mois a fait ressortir des désaccords profonds avec le PS : la ligne ferroviaire Lyon-Turin qui va coûter 900 millions d’euros à la Région pour financer les accès côté français et les aides économiques aux entreprises sans conditions comme on l’a vu avec ST Microelectronics. »

Bruno Bernard précise toutefois qu’au second tour les écolos chercheront les bases d’un accord avec le PS comme en 2010.

Sans surprise, pour faire liste commune au premier tour, les discussions seraient bien engagées avec le Parti de gauche et Nouvelle Donne. S’agissant du PC, principale formation du Front de gauche, ça risque d’être plus compliqué, reconnaît Bruno Bernard :

« Nous partons de plus loin. Concernant le Lyon-Turin, par exemple, les communistes ont voté comme les socialistes ».

On pourrait donc s’acheminer vers une alliance qui a bien réussi à Grenoble où EELV allié au Parti de gauche et d’autres petites formation du Front de gauche ont conquis la mairie en 2012.

Mais il n’y a pas eu d’ »effet Eric Piolle » aux élections départementales de 2015 dans le reste de l’agglomération grenobloise comme en Isère.

Fin juin, les militants d’EELV devront définitivement choisir entre un rassemblement avec d’autres formations ou l’autonomie. Pour le moment, une seule chose est sûre : les chefs de file régionaux ont été définitivement choisis. Ce sont Lela Bencharif, vice-présidente à la région Rhône-Alpes, et Jean-Charles Kohlhaas, co-président du groupe à la région Rhône-Alpes.


#EELV

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Queyranne-bass-def© Pierre Maier

Photo : Pierre Maier/Rue89Lyon

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