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Avec un taux de 22 % de pauvreté, bien au-delà de la moyenne nationale (14 %), Saint-Etienne est l’illustration du phénomène des centres-villes pauvres dont l’INSEE, dans son portrait social paru le 19 novembre, a souligné la persistance.
« Saint-Etienne est dans la situation, fréquente, où c’est la couronne qui a les revenus les plus élevés, ensuite la banlieue, puis la ville centre. Les quartiers classés prioritaires par la politique de la ville sont dans la ville », explique Jean-Michel Floch, auteur de l’étude.
La deuxième grande ville de Rhône-Alpes est même classée dans le premier tiers des villes pauvres de l’Hexagone par le Centre d’observation et de mesure des politiques d’action sociale (Compas).
La journaliste du Monde qui s’est intéressée aux Stéphanois, s’est rendue dans le quartier Tarentaize, et y a vu « les immeubles délabrés qui donnent le bourdon ».
: à lire également, les réactions d’élus et d’acteurs économiques stéphanois à la suite de cet article du Monde. Au sein de l’Epase (établissement public d’aménagement de Saint-Etienne), notamment, on a voulu modérer le constat dramatique fait par le quotidien national, en évoquant des point « concrets » et « positifs » des changements opérés dans la ville voisine de Lyon.
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