Et on peut faire le pari qu’on connaîtra un troisième pic d’ici la fin de l’hiver.
Après une aggravation ce mercredi, la situation s’est améliorée jeudi. Il ne reste plus que la vallée de l’Arve à être concernée par le pic de pollution.
Débuté vendredi, ce pic de pollution a connu une pause samedi et dimanche. Merci le vent et les températures clémentes. Mais la baisse des températures, lundi, l’a relancé.
La pollution de fond, principalement due au transport et aux industries, s’ajoute au particules produites par les chauffages et surtout par les cheminées ou poêles non-performants.
Dans son communiqué, l’organisme chargé de la surveillance de la qualité de l’air, Air Rhône-Alpes exposait :
« Les conditions météorologiques sont anticycloniques sur la région depuis quelques jours et les poussières émises s’accumulent. (…) Le niveau d’information et de recommandations est déclenché sur le Bassin Lyonnais Nord Isère en raison d’un dépassement sur la zone industrielle au sud de Lyon jeudi 20 novembre. Les niveaux sont restés en deçà du seuil sur le reste de la zone mais demeurent tout de même élevés. »
Le 26 novembre à la mi-journée, le seuil d’alerte (plus grave) a été déclenché sur le Lyonnais et le bassin stéphanois ainsi que sur les vallées de l’Arve, de la Tarentaise et de la Maurienne.
Comme si l’on vivait avec 8 fumeurs2
Cet énième pic de pollution a bien choisi son heure. Ce lundi, était rendue publique une étude sur la pollution aux particules fines à Paris. Le Monde raconte que le 13 décembre 2013, les rues de Paris étaient aussi polluées qu’une pièce de 20 mètres carrés occupée par huit fumeurs. Le Monde rappelle :
Ces particules ultra-fines, dont le diamètre est inférieur à 0,1 micromètre (µm), sont extrêmement nocives pour la santé humaine, car elles pénètrent profondément dans les poumons, entrent dans la circulation sanguine et peuvent atteindre les vaisseaux du cœur.
Jusqu’à présent, la qualité de l’air à Paris comme à Lyon est mesurée par des stations au sol. Elles mesurent les concentrations de particules d’un diamètre plus important, les PM 10 et PM 2,5. Le ballon de Paris va au-delà, poursuit le Monde, car il permet de mesurer les nanoparticules, massivement présentes dans l’air.
« Il y a deux cents fois plus de particules comprises entre 0,2 et 1 µm qu’entre 1 et 10 µm. Et il ne s’agit là que de la partie immergée de l’iceberg, car les particules en dessous de 0,2 µm sont encore plus nombreuses », déclare Jean-Baptiste Renard, directeur du laboratoire de physique et de chimie de l’environnement et de l’espace du CNRS.
>Article mis à jour le 22 novembre après la fin provisoire du pic de pollution
> Mis à jour le 25 novembre à 11h25 après le redémarrage de la pollution et suite à l’article du Monde concernant les nanoparticules.
> Mis à jour le 26 novembre, après le déclenchement de seuil d’alerte notamment pour la région lyonnaise.
> Mis à jour le 28 novembre à 16h, après la fin du pic de pollution dans la région lyonnaise et stéphanoise.
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