SUR AFP (via nordnet.fr)
La CGT du groupe chimique Kem One, repris en décembre par l’industriel Alain de Krassny et le fonds d’investissement américain OpenGate Capital, veut obliger l’ancien actionnaire Gary Klesch à tenir sa parole, alors qu’il n’a toujours pas cédé l’aval de la production, la plus rentable.
Cette cession était en effet prévue, moyennant un euro symbolique, dans l’accord de reprise bouclé en décembre devant le tribunal de commerce de Lyon pour les activités amont (chlorochimie et production de PVC) de l’ancien pôle vinylique d’Arkema, cédé à Klesch il y a deux ans.
Mais depuis qu’il en a pris l’engagement, par l’intermédiaire de ses avocats, Gary Klesch joue la montre. A la mi-juin, il n’a pas répondu à une convocation de ce même tribunal, se faisant une nouvelle fois représenter par ses avocats.
Une situation d’autant plus scandaleuse, pour la CGT, que « Gary Klesch prend toujours 500 000 euros de ‘management fees’ par mois », facturés sur l’aval par sa holding. Soit trois millions depuis décembre. « Nous n’allons pas laisser Klesch tranquille », a déclaré à l’AFP Didier Chaix, délégué syndical central de la CGT, faisant part de la détermination du syndicat à examiner « toutes les voies de recours ». Du côté de la direction de Kem One, on espère que la cession intervienne « le plus vite possible », tout en reconnaissant que « les moyens d’intervenir sont limités ».
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