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C’est l’idée qu’a eue de Genièvre Fustier, 77 ans : elle a décidé de se raser la tête pour faire annuler un permis de construire prévoyant de transformer une ancienne bâtisse qu’elle considère comme un emblème du patrimoine local. C’est donc la tête rasée et les tempes peinturées d’un « Non » aux couleurs du drapeau français qu’elle distribuait mardi des tracts devant la préfecture du Puy-en-Velay.
La présidente de l’association pour la sauvegarde du patrimoine de la commune de Langeac dénonce « la mise à mort » programmée de cette ancienne école communale délabrée.
Elle a déposé un recours devant le tribunal administratif. Mais selon la municipalité, le projet actuel « respecte les réglementations en vigueur », et les futurs travaux devraient également « embellir ce bâtiment d’architecture austère » et « actuellement dans un état pitoyable », selon la maire de Langeac, Marie-Thérèse Roubaud.
Le reportage de France 3.
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