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Dans un dossier très complet, La Gazette des Communes consacre un article aux inconvénients qui, évidemment, restent tus par ses promoteurs, dont Gérard Collomb, maire PS de Lyon, fait partie.
La smart city permettrait d’améliorer la qualité environnementale, grâce à un recours intensif aux smart grids – réseaux intelligents – bardés de capteurs renvoyant des quantités de données/informations qui sont analysées.
Au-delà du manque de recul, le coût de l’investissement invite à s’interroger sur les barrières économiques à l’entrée de ces innovations qui excluent les villes plus modestes.
Risques liés à la sécurité – L’avantage des compteurs intelligents pour les usagers est aussi très controversé. L’UFC-Que choisir dénonce ainsi la « surenchère commerciale ». Le suivi des consommations en temps réel, facteur de responsabilisation des usagers, ne sera finalement pas inclu gratuitement. Sans compter les risques liés à la sécurité des systèmes qui permettent par exemple d’indiquer aux voleurs que vous êtes absents. La Cnil a également tiqué sur l’intrusion dans la vie privée.
La réduction des embouteillages et de la pollution liée est aussi un classique des smart grids. Mais comme le soulignait Daniel Kaplan, le délégué général de la Fondation pour l’Internet Nouvelle Génération (FING) :
« On a raison de vouloir optimiser la circulation automobile en prévoyant les embouteillages à l’avance ; mais si de nouvelles solutions de déplacement n’émergent pas en même temps, la fluidification du trafic produira ce qu’elle a toujours produit par le passé : l’afflux de nouveaux véhicules sur la route ».
Le risque d’une surveillance accrue contre la volonté des citoyens point aussi.
« Pour Saskia Sassen, nous devons travailler “à urbaniser les technologies plutôt que d’utiliser des technologies qui désurbanisent la ville”, résume Hubert Guillaud sur InternetActu.
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