Moins d’un mois après un très long épisode pollué, et alors que la préfecture de région vient tout juste d’officialiser la signature des « plans de protection de l’atmosphère » (PPA, censés lutter contre la pollution atmosphérique), Rhône-Alpes connaît un nouveau pic de pollution, essentiellement dû à une forte concentration aux particules fines, depuis le 2 avril. Jeudi, le seuil d’alerte a été franchi à Lyon. Mais finalement, la qualité de l’air s’est améliorée avec le renforcement du vent du nord.
Vendredi, Lyon n’était plus concerné par le dispositif d’alerte alors que le bassin grenoblois et les zones urbaines de Savoie l’étaient toujours.
En cause cette fois-ci, selon Air Rhône-Alpes :
- « Le fort vent de sud qui souffle sur la vallée du Rhône et qui a engendré une augmentation des concentrations de particules fines, en partie par importation de poussières sahariennes et par remise en suspension de poussières déposées au sol ».
- « Dans les zones urbaines de l’est de la région, l’absence de vent qui favorise l’accumulation des polluants ».
Moralité, mercredi 2 avril, le seuil d’information et de recommandations (premier seuil inquiétant en cas de pic) a été franchi pour cinq bassins de pollution sur 14 que comptent la région Rhône-Alpes, notamment à Grenoble et dans la vallée du Rhône. A Lyon, le seuil d’alerte a été activé.
Et le retour des transports gratuits n’est pas pour demain. Selon le Point, les TCL gratuits (le week-end du 15 et 16 mars et aux heures de pointes les jours suivants) ont coûté 1,4 million d’euros.
Le Point note que cette gratuité n’a pas entraîné une hausse de fréquentation significative : seulement + 5% durant le week-end et pas d’augmentation sur les deux jours de semaine.
> Article mis à jour le 3 avril à 19h avec le passage au seuil d’alerte.
> Mis à jour le 4 avril à 16h avec l’absence de dépassement des valeurs pour Lyon mais seuil d’alerte dépassé pour les zones urbaines de Savoie et du bassin grenoblois.

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