SUR ACTEURSDELECONOMIE.FR
La PME iséroise SNEP-Euroform s’appuie sur de puissants capitaux d’Abu Dhabi dans sa lettre d’intention pour reprendre 200 salariés de SITL, dans le secteur des véhicules électriques et des filtres. Les salariés ont eux aussi une offre de reprise suspensive.
Lors de l’audience du 6 mars le tribunal de commerce de Lyon avait accepté de reporter l’examen du dossier SITL, dans l’attente d’une marque d’intérêt exceptionnelle. A ce stade elle s’est transformée en simple lettre d’intention déposée auprès Robert-Louis Meney, l’administrateur judiciaire.
Elle émane de SNEP-Euroform, à Chanas (Isère) un industriel avec 35 salariés spécialisé dans les appareillages électriques et se présentant comme le partenaire local d’un projet s’appuyant sur des capitaux d’Abu Dhabi.
Des voitures pour le golfe et un apport de 30 millions
Ce consortium propose de conserver 200 des 405 salariés encore présents dans l’entreprise lyonnaise. Ils travailleront au montage des véhicules électriques sous la marque Brandt Motors et la fabrication de filtre de purification de l’eau ; les deux activités que SITL avait développé pour prendre le relais des laves-linges à chargement par le haut sous traités par FagorBrandt.
Sur le plan financier les actionnaires s’engageraient à verser 30 millions d’euros sur un compte en France pour garantir leur bonne foi, dès la formalisation de leur offre prévue le 14 avril prochain.

Rue89Lyon est menacé ! Enquêter sur l’extrême droite, mettre notre nez dans les affaires de patrons peu scrupuleux, être une vigie des pouvoirs politiques… Depuis 14 ans, nous assurons toutes ces missions d’utilité publique pour la vie locale. Mais nos finances sont fragiles. Nous avons besoin de 30 000 euros au 16 avril pour continuer d’être ce contre-pouvoir local l’année prochaine.
En 2025, nous faisons face à trois menaces :
- Un procès-bâillon : nous allons passer au tribunal face à Jean-Michel Aulas, ex-patron de l’OL qui nous attaque en diffamation.
- Des réseaux sociaux hostiles : Facebook, X, mais aussi Google, ces plateformes invisibilisent de plus en plus les médias indépendants en ligne.
- La montée de l’extrême droite : notre travail d’enquête sur le sujet nous expose et demande des moyens. Face à Vincent Bolloré ou Pierre-Edouard Stérin qui rachètent des médias pour pousser leur idéologie mortifère, notre média indépendant est un espace de résistance.
Pour toutes ces raisons, nous avons besoin de votre soutien : abonnez-vous ou faites un don à Rue89Lyon !
Chargement des commentaires…