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Slate.fr analyse cet apparent paradoxe entre une extrême droite très implantée et une culture politique très centriste en interrogeant notamment l’historien Bruno Benoît et les sociologues Yves Grafmeyer et Marie Vogel.
Pour l’historien, ce «modérantisme» lyonnais comme il le nomme dans son ouvrage (L’identité politique de Lyon) s’explique par le « traumatisme » vécu par la capitale des Gaules durant la Révolution française, époque où la vie politique lyonnaise était marquée par deux hommes : d’un côté, le royaliste Jacques Imbert-Colomès, échevin de la ville, de l’autre, le montagnard Joseph Chalier, influencé par Marat.
Pour les sociologues, «La commune de Lyon, centre de la communauté urbaine, est bien une ville bourgeoise». Quant à Gérard Collomb, il a particulièrement bénéficié de l’essor de nouvelles couches sociales, des personnes qualifiées, diplômées, venant des milieux des nouvelles technologies, du spectacle, de l’information, ouvertes aux thèmes de gauche.
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