La liste reste sans doute à compléter. Le site de LyonCityCrunch relève 10 choses que Lyon a eues ou a lancées avant Paris. Histoire de faire la nique à la capitale, dont les habitants prennent parfois la « deuxième ville de France » pour une petite bourgade de province polluée juste bonne à être traversée par l’autoroute.
Complexe d’infériorité ? Rivalité sans rival ? Sans doute, oui. Mais ça permet de faire de jolis montages photos. Quelques exemples, avec la petite explication historique :
Le métro
L’histoire a retenu que le métro parisien fut inauguré le 19 juillet 1900. En revanche, peu de gens savent que les Lyonnais voyageaient déjà dans des wagons souterrains, grâce aux ficelles (sorte de funiculaires enterrés) de la rue Terme et de Croix-Rousse depuis 1862. La ficelle de la Croix-Rousse intégra le réseau du métro (en tant que ligne C) en 1978 et reste à ce jour la seule ligne de métro à crémaillère au monde (lui permettant de gravir la pente de 17,5 % pour accéder aux plateaux de la Croix-Rousse.)
En 1991, Lyon inaugure la première ligne de métro gros gabarit sans chauffeur. Paris attendra 1998 pour automatiser la ligne 14.
Le Zoo
Si les ménageries ont toujours existé, les zoos « modernes » apparaissent après la Révolution Française (les ménageries ayant une connotation trop royale). Strasbourg fait office de pionnière en 1804, Lyon suit quelques décennies plus tard en installant un zoo, en 1868, dans le Parc de la Tête d’Or. Le Zoo de Paris (ou Zoo de Vincennes) est inauguré en 1934 (les animaux de la ménagerie du Jardin des Plantes ayant été mangés par les Parisiens assiégés lors de la Commune).
Les bateaux Mouche
Si à ce stade de l’argumentaire votre adversaire Parisien n’est pas convaincu, assenez-lui le coup final des bateaux-mouche. Cet emblème de Paris est en effet Lyonnais. Ce mode de transport est présenté au reste du monde lors de l’exposition universelle à Paris, en 1867, mais la compagnie des bateaux mouche faisait déjà circuler des bateaux sur le Rhône depuis 1862.
Le terme « mouche » vient lui même du nom du quartier de Lyon (la partie fluviale de Gerland, situé dans le 7ème arrondissement ) où ils étaient construits.
Les Vélibs
C’est le concept le plus emblématique de cette rivalité Paris-Lyon. A en croire les médias (Parisiens forcément), Paris serait une ville pionnière en matière de vélos en libre service 24h/24. Or lorsque les premiers Vélib ont pointé leur nez dans la Capitale, en 2007, cela faisait déjà deux ans que les Lyonnais pédalaient sur le Vélo’v. Si Lyon n’avait pas eu le culot de tenter un tel concept (il fallait oser couvrir la ville et la banlieue de stations de vélo vu la topologie de la ville), il n’est pas sûr que le Vélib ferait partie aujourd’hui de la panoplie du bobo Parisien.
Aujourd’hui encore, Lyon reste la championne du vélo en libre service.
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