Lors de l’annonce de la cession au financier Gary Klesch des activités vinyliques du géant de la chimie française, Arkema, la CGT avait annoncé un plan social déguisé.
Huit mois à peine après la création de la nouvelle société, Kem One était placée en redressement judiciaire et cherchait des repreneurs. Depuis, la tension est de plus en plus forte. Les différents sites de production se sont mis le mercredi 11 décembre.
Ce jeudi 12 décembre, le tribunal de commerce de Lyon doit désigner un repreneur, ou non, pour l’entreprise spécialisée dans le PVC dont le siège social est à Lyon. Aujourd’hui, seuls deux investisseurs potentiels restent en lice, mais conditionnent la reprise à un plan social de 130 suppressions d’emplois (sur 1 300 concernés). Et à la levée de conditions suspensives ; un point qui en début de semaine n’était toujours pas résolu.
Ce jeudi, le tribunal pourrait bien à nouveau reporter sa décision, rallongeant encore ce feuilleton sans fin.
(Frise chronologique initialement publiée le 25 septembre, à la veille d’une audience du tribunal de commerce)
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> Article actualisé le 26 septembre à 16h30, suite à l’audience du tribunal de commerce
> Et mis à jour le 11 décembre à 18h20 suite au mouvement de grève qui touche les sites de production, à la veille de la décision du tribunal de commerce.
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