Dans un communiqué, l’observatoire Air-Rhône-Alpes explique que cette fois, les zones touchées sont plus nombreuses que la dernière fois :
« Le seuil d’information et de recommandations a été franchi jeudi sur le Bassin lyonnais – Nord Isère, la vallée de l’Arve, la zone urbaine des Pays de Savoie et la vallée de la Maurienne-Tarentaise ».
Et les taux sont encore plus élevés. Ce vendredi après-midi, des taux allant jusqu’à 81 microgrammes par mètre-cube d’air étaient relevés en centre ville de Lyon (chiffres non définitifs). Lors du dernier épisode, ils étaient allés jusqu’à 73 microgrammes, alors que le seuil réglementaire d’alerte est fixé à 50.
En cause, comme toujours en hiver, les « particules PM10 » c’est à dire les particules fines.
Ciel bleu, temps calme et particules fines
Et ce n’est pas fini. Selon Air-Rhône-Alpes :
« La mise en place de conditions météorologiques stables favorise l’accumulation des poussières en suspension émises par les activités humaines, en particulier le chauffage et les transports, sur les zones urbanisées de la région ».
Autrement dit, l’absence de vent et de pluie aggrave le risque de pollution.
Les Rhônalpins n’en ont donc pas fini avec les particules fines. L’année dernière, le seuil réglementaire avait été dépassé un jour sur trois.
D’après Air-Rhône-Alpes, « la situation devrait légèrement s’améliorer samedi avec la présence d’un vent du nord marqué en vallée de Rhône ».
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