Rare exemple local d’habitat « les pieds dans l’eau », cette Marina-sur-Saône ensoleille discrètement les rives de son optimiste blancheur jouant sous la lumière. Efficace et convaincante, elle nous emmène, grand Sud, vers d’autres latitudes, où vie rime avec plaisirs et loisirs. Couples de béton, pilotis, accastillages, grandes baies voilées, tous les arguments de la modernité sont mobilisés avec générosité. Afin que Le Corbusier embarque tardivement le bourgeois éclairé pour Athènes, Michel Marin hale le chaland à la conquête des berges. Quand l’architecture moderne osait tout, elle fendait le brouillard lyonnais, ouvrant la voie, bien des mandats plus tard, aux retrouvailles de la ville avec ses fleuves et ses chemins de halage.par Alain Vargas
La décennie :1966-1974
L’emballement de la période précédente dévoile ses limites. La contestation est violente. On cherche à concilier les mégastructures, qui paraissent la solution à l’expansion démographique, avec l’échelle humaine pour un mieux-vivre.
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