Accroché au rocher marquant autrefois l’entrée Nord de la ville, le Fort Saint Jean est l’aboutissement côté Saône des fortifications de la colline de la Croix-Rousse dont le préfet Vaïsse fera un boulevard après avoir repoussé les frontières de la ville. Il exprime monumentalement le dialogue entre la géographie et le construit qui caractérise l’urbanisation lyonnaise. De ce fait, il participe à l’identité de la ville. Ne cédant en rien au pastiche, extrêmement modeste, minimaliste, l’architecture contemporaine de l’Ecole du Trésor vient s’insérer subrepticement, dans les tours et les détours de cet ouvrage.par Jacques Rey
La décennie :2005-2011
Les réponses architecturales assumant la question environnementale se multiplient, faisant émerger une nouvelle esthétique et une complexification des programmes. Des matériaux comme le bois reviennent sur le devant de la scène. Parallèlement, les grands ensembles des années 60 sont revisités en réponse à la crise qu’ils traversent. Enfin, le désir de « signes forts » pour des programmes architecturaux ou urbains s’amplifie. Ici, l’architecture devient une marque, un logo, dans un contexte d’accélération de la mise en compétition des villes et de ses corollaires, marketing urbain et « starchitecture ».
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