En 2012, leur intervention artistique sur cinq poubelles du quartier Saint-Georges, aurait pu leur coûter cher. Mais un an plus tard, en plus d’avoir échappé aux poursuites pour «dégradations volontaires en réunion», Max et Martin ont fait de leur action sur le mobilier urbain un projet soutenu par le Grand Lyon.
«Notre arrestation et notre passage dans le bureau du procureur ont été comme un déclic. On n’avait jamais eu la volonté de dégrader, mais au contraire d’embellir, de mettre de la bonne humeur dans la ville», explique Martin, la trentaine.
Très vite, les deux copains d’enfance créent l’association Ploubelle la ville ! pour donner du sens à leur démarche.
Le vice-président du Grand Lyon et maire du 3e Thierry Philip leur accorde une oreille attentive et leur confie un premier «chantier».

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