Après un an et demi d’existence, le village-squat des Fils de Butte a été expulsé le 3 septembre. Mais pas tout le campement situé à Décines, à proximité des travaux du Grand Stade de l’OL.
Une partie des cabanes étaient construites sur des parcelles qui n’étaient pas concernées, jusque là, par une procédure d’expulsion. Une dizaine d’opposants au Grand Stade, ou « zadistes » s’étaient donc réinstallés dans ces cinq cabanes restées indemnes après la venue des forces de l’ordre.
Lundi 7 octobre, les Fils de Butte étaient convoqués au tribunal de grande instance, à 13h30, pour une audience en référé, où ils étaient défendus par l’avocat, mais aussi farouche opposant EELV au Grand Stade, Etienne Tête. Ils appelaient à un pique-nique de protestation lundi à midi devant le tribunal.
L’audience a finalement été reportée au vendredi 11 octobre à 14h.
Selon les zadistes, les terrains concernés appartiendraient au Centre Léon-Bérard et à des propriétaires privés. Et il n’y aurait pas d’ « urgence » à les expulser puisque, expliquent-ils, ils n’occupent « plus de parcelles directement menacées de destruction par les travaux publics ni même de parcelle appartenant à la commune ou au Grand Lyon. » Pourtant, selon eux, ce serait la mairie de Décines qui aurait impulsé cette procédure d’expulsion en démarchant les différents propriétaires.
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