Action de militants de Greenpeace à la centrale de Tricastin le 15 juillet 2013. © Greenpeace
Lorsqu’on a lu l’e-mail pour la première fois, on a cru à un canular. Pourtant, il semble bien que le directeur du site d’enrichissement d’uranium Areva-Tricastin (Drôme) ait demandé au responsable de la sécurité du site de :
« Prendre les mesures les plus strictes en cas de tentative d’intrusion sur le site et comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, je souhaite une photo d’un militant au sol, un chien sur lui, si cela devait arriver. »
Frédéric De Agostini se souvient de l’intrusion des militants écologistes de Greenpeace le 15 juillet dernier, qui dénonçaient les failles dans la sécurité du site. Le directeur ne veut pas que cet événement se reproduise et semble vouloir « punir » les antinucléaires.
Son e-mail, daté du 18 juillet 2013, a été envoyé à Jean-Luc Chivot, le directeur de l’unité de protection de la matière et du site (UPMS), la division en charge de la sécurité.
Nous avons essayé de joindre cet ancien colonel des sapeurs-pompiers. Il nous a promis la semaine dernière qu’il rappellerait après avoir vérifié s’il avait bien reçu l’e-mail. Mais depuis… silence radio et il nous raccroche systématiquement au nez quand on essaie de le joindre.
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