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Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

A Lyon, comme ailleurs en Rhône-Alpes, une augmentation modérée des impôts locaux

Les feuilles d’impôts locaux arrivent en ce moment dans les boîtes aux lettres. Mais rassurez-vous, à six mois des municipales, vous ne devriez pas avoir trop de mauvaises surprises cette année.

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Selon une étude du Forum pour la gestion des villes (relayée par Les Echos), Lyon échappe au top 5 des villes ou intercommunalités françaises où l’augmentation fiscale a été la plus forte de 2007 à 2013, soit la séquence municipale qui s’achève en mars prochain.

Un top 5 dominé par Paris qui, sans surprise, affiche une hausse de 4,7% par an entre 2007 et 2013 pour la taxe d’habitation, et de 9,4% par an pour la taxe foncière. La capitale est suivie de Rennes, Le Mans, Saint-Denis et Marseille.

Loin derrière, on retrouve Lyon, où la taxe d’habitation a augmenté de 2,4% par an entre 2007 et 2013, tandis que pour la taxe foncière, la hausse est de 3,6% par an. On est loin des augmentations parisiennes.

Avec un montant de 902 euros pour la taxe d’habitation et de 726 euros pour la taxe foncière, Lyon se place en dessous de la moyenne nationale, respectivement à 1022 euros et 1030 euros (pour un contribuable type, c’est à dire un couple avec deux enfants habitant un logement donc la valeur locative est égale à 1,5 fois la valeur moyenne dans sa commune).

 

À Villeurbanne, le maire joue la carte de la modération fiscale

Cette tendance à la modération fiscale s’observe plus nettement à Villeurbanne, où la taxe d’habitation a augmenté de 2% par an entre 2007 et 2013, tandis que la taxe foncière a augmenté de 3,3% par an. Dans une interview aux Echos, le maire PS de Villeurbanne, Jean-Paul Bret (candidat à sa réélection), explique qu’après avoir augmenté les impôts au début de ses deux mandats, il les a ensuite stabilisés :

« Tout cela n’est pas tombé du ciel mais résulte d’une volonté politique de maîtrise de la gestion de la dette et des dépenses de fonctionnement. »

Une politique fiscale qui n’est pas sans rappeler celle de son voisin, Gérard Collomb, à Lyon. Mais lui a déjà annoncé, pour sa rentrée, une augmentation des impôts s’il est réélu en mars prochain.

Ailleurs en Rhône-Alpes, la hausse des impôts locaux restent également modérée. À Grenoble, entre 2007 et 2013, la taxe d’habitation a augmenté de 3,1% par an, tandis que la taxe foncière a augmenté de 3,2% par an. Quant à Saint-Étienne, la hausse est de 3,8% pour la taxe d’habitation et de 3,9% pour la taxe foncière.

 

 

 


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