Des repreneurs potentiels de la société chimique existent, dont l’identité est gardée secrète. De quoi inquiéter la CGT Kem One qui se méfie de la venue de fonds d’investissement.
«Nous, nous défendons le projet d’un consortium d’actionnaires avec une communauté de destin »
C’est ce qu’a déclaré Jérôme Guillemin délégué syndical central CGT à l’issue d’une entrevue mercredi avec le préfet du Rhône Jean-François Carenco concernant l’avenir de Kem One. L’organisation demeure inquiète pour l’entreprise placée en redressement judiciaire le 27 mars dernier .
« Le préfet nous a parlé de deux fonds, l’un anglais, l’autre américain. Or nous connaissons la problématique des fonds d’investissement qui ne viennent que pour chercher une rentabilité. Gary Klesch qui nous a repris, c’était un fonds d’investissement et là c’est la loi de la finance pas de l’industriel ».
De son côté, le préfet mentionnait mercredi dans nos colonnes l’intérêt de deux fonds « industriels » et non d’investissement.
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