Si nous avons décidé de nous pencher sur cette question aussi essentielle que la conférence sociale de cette semaine, c’est que le directeur de la rédaction en personne, Pascal Riché, l’a soulevée en conférence de rédaction.
Il venait d’apprendre l’histoire d’un couple qui s’est rencontré dans la rue. Et vraiment, il n’y croyait pas. Comment c’est possible ? Comment ça se passe ? Parfois, la drague dans la rue, ça marche ? Draguer dans la rue, ce n’est pas synonyme de râteau obligé ?
Le sujet a fait débattre à peu près toute la rédaction, et selon la règle qui est la nôtre (un sujet qui fait parler plus de cinq minutes mérite de devenir quelque chose), il a été adopté.
L’incrédulité repose d’abord sur de l’observation. Cette impression de voir systématiquement toute drague dans la rue se terminer par le même scénario. Un mec tente un truc puis se prend en guise de réponse un silence léger comme une enclume. Ou parfois pire, le regard qui veut dire :
« Toi, si je pouvais te défoncer avec mes yeux, tu serais juste de la bouillie pour chat maintenant. »
Depuis le documentaire de Sophie Peeters, l’étudiante belge en cinéma, on met même des mots sur cette façon qu’ont certains hommes de siffler ou d’aborder des femmes visiblement saoulées voire effrayées : le harcèlement de rue.
Mais voilà, quand ce n’est pas du harcèlement, la drague dans la rue provoque parfois de belles histoires. Quand la séduction est intelligente, quand c’est un dialogue, quand les gens se trouvent beaux, quand il y a des rires, quand c’est un jeu, bref quand il y a du désir ou de l’envie.
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