Dans un communiqué de presse, le préfet du Rhône, Jean-François Carenco a tenu à rectifier les informations publiées vendredi en fin d’après-midi par le Progrès qui expliquait qu’il n’y avait aucune offre de reprise.
Il a fait part samedi de « l’existence de plusieurs lettres de marque d’intérêt » pour la reprise du groupe chimique Kem One, placé en redressement judiciaire depuis le 27 mars.
L’AFP (via liberation.fr) rappelle que cette annonce intervient alors que s’est achevé vendredi à minuit le délai fixé par le Tribunal de commerce de Lyon pour la remise à l’administrateur judiciaire des lettres d’intention par les éventuels repreneurs.
L’administrateur judiciaire, Me Bruno Sapin, recevra lundi matin les organisations syndicales du groupe pour leur faire part des différentes offres ou marques d’intérêt qui se sont manifestées.
De son côté, la CGT a indiqué samedi avoir fait parvenir à l’administrateur judiciaire une lettre d’intention portant sur la création, autour de Kem One, d’un consortium réunissant l’Etat et des opérateurs privés.
Jérôme Guillemin, délégué central CGT de Kem One, explique à l’AFP :
« L’idée de ce consortium est d’agglomérer des entreprises qui partagent une communauté d’intérêts avec Kem One, et qui peuvent être de grosses sociétés comme Arkéma, Total, LyondellBasell ou EDF, mais aussi des structures plus petites comme le Grand Port de Marseille ».
Ce consortium, a-t-il précisé pourrait être bâti sur le même modèle que la filiale du grand port de Marseille, Fluxel, l’opérateur des terminaux pétroliers de Fos et Lavera.
Chargement des commentaires…